L’adage africain ‘Je suis parce que nous sommes’ résonne profondément avec la philosophie de la vie en communauté. Il rappelle l’importance de l’unité et de la solidarité, des valeurs qui ont été chères à nos aînés. De nos jours, l’individualisme semble être devenu la norme, un mode de vie moderne qui prédomine. Cependant, il est essentiel de réfléchir aux nombreuses valeurs que nous avons rejetées au cours de cette transition.

La famille occupe une place sacrée dans nos vies. Ce qui appartient à un membre de la famille est considéré comme appartenant à toute la famille. C’était le mode de vie de nos ancêtres, un mode de vie qui renforçait l’unité et la solidarité au sein de la communauté. Malheureusement, de nos jours, il semble que nous vivions dans un monde de plus en plus individualiste, où chacun pense principalement à lui-même. L’expression ‘chacun pour soi, Dieu pour tous’ semble être devenue la norme.

Cette tendance à l’individualisme a des conséquences sur notre société. Parfois, nous sommes témoins de situations où un membre de la famille souffre, mais il lui manque quelque chose d’aussi simple qu’un transport vers l’hôpital. Bien sûr, nous avons des ambulances, mais la présence d’un être cher joue un rôle crucial pour réconforter et soutenir le patient dans ces moments difficiles.

Il est essentiel de réfléchir à ces valeurs perdues et de rétablir un équilibre entre l’individualisme et la solidarité. Il est important de se rappeler que nous sommes tous liés les uns aux autres, que la famille est sacrée, et que l’unité et la solidarité sont des éléments essentiels qui contribuent à créer une société plus humaine, où personne ne souffre seul et où le bien-être de chacun est pris en compte.