( Dans un second temps on analyse comment la Colombie fait face à cette crise : elle est débordé, elle n’a pas les moyens techniques pour accueillir autant de migrants.)
La colombie étant pays qui sort à peine et pas entièrement d’un long conflit fait ce qu’elle peut pour faire face à cette crise migratoire. Celui-ci peine à prendre en charge ses propres déplacés internes et ses populations vulnérables. Selon le gouvernement Colombien,il est extrêmement difficile pour eux d’assurer les survies des migrants vénézuéliens,c’est pourquoi,l’ONU a donné suite à une requête de la colombie qui a affirmé ne pas avoir la capacité de faire face seule à cette situation. Loin de l’assistance financière,l’Organisation des Nations-Unies et l’Organisation Internationale de Migration fournissent un appui technique au gouvernement Colombien pour lui permettre d’être efficace en matière de la protection des migrants. Cependant,le gouvernement colombien vient d’adopter une politique migratoire très stricte pour essayer de limiter le nombre des migrants à son territoire en déployant 2000 soldats pour renforcer la sécurité d’une zone frontalière de 2 200 km de longueur qu’il y a au moins 240 points de passages illégaux ,utilisés par ceux qui ne disposent pas de passeport ou permis spéciaux .
En effet, le chef de l’exécutif colombien a aussi suspendu la délivrance des cartes de mobilité frontalière qui permettaient aux vénézuéliens de la zone frontalière d’entrer en Colombie sans problème. Ces mesures visent à limiter le nombre des migrants sans papiers en Colombie et assurer la sécurité interne et externe de l’Etat Colombien. En outre,le gouvernement a fait un recensement des migrants vénézuéliens se trouvant sur son territoire.Après ce processus d’identification effectué dans 413 de 1200 municipalités colombiennes,les autorités ont déterminé que 442 462 personnes bénéficient d’un permide séjour et 376 572 autres n’en ont pas.Ces deux catégories totalisent 819 034 vénézuéliens,mais à ce chiffre,il faut ajouter 250 000 colombiens qui sont rentrés.Sur le total des vénézuéliens en situation régulière 181 472 bénéficient d’un permis de séjour spécial pour le travailler. pour identifier leurs besoins pour qu’il puisse intervenir efficacement auprès de ces derniers avec l’appui de l’Onu et autres organisations internationales et régionales. Ce recensement a permis aussi au gouvernement colombien à lancer un programme conjoint avec ses partenaires régionaux et internationaux qui facilitent l’intégration et la protection des migrants. Selon le représentant du haut commissariat pour les réfugiés en Colombie, admet que malgré les efforts fournis, il y a encore un grand nombre des migrants vénézuéliens qui dorment dehors, et ils n’ont pas accès à l’assistance. La mairie de Bogota confirme de son côté la présence de quelque 200 vénézuéliens qui vivent sous des bâches en plastique dans le terminal de Bus de Bogota sans aucune assistance ainsi que 4670 autres qui passent la nuit au bord de la route sans bâche ni couverture, dans plusieurs communes de la ville de Bogota .Pour se laver,utiliser les toilettes ou avoir quelques choses à mettre sous la dent,ces migrants doivent payer de l’argent aux natifs .Le gouvernement,de son côté fait appel à la solidarité et interdit toute pratique d’exploitation envers les migrants.La policie de Bogota appelle tout les migrants à dénoncer toute personne qui les exploite d’une manière ou d’une autre.En plus, La mairie de Bogota en collaboration avec le Conseil norvégiens pour les réfugiés sont en recherche d’une solution pour mieux intégrer ces migrants dans la société en créant un camp d’accueil pour les migrants hors de la ville,pour que le gouvernement puisse bien assurer leur sécurité, et cela permettra aux organismes humanitaires à intervenir efficacement pour leur venir aide conformément aux besoins .La croix-rouge colombienne confirme dans son rapport de l’année 2017, que la majorité des femmes migrantes vivant seules et des enfants sont en risques d’être exploités ou violés par les groupes de mafia ou des bandits de la rue,surtout dans des régions frontalières ,par contre le gouvernement de son côté rassure qu’il y a une unité spéciale de la police formée pour lutter contre ces genres de crimes mais appel à la vigilance. Monsieur Jorge Familiar de la Banque mondiale en visite du travail à Bogota ,souligne aussi que le gouvernement Colombien essai de maîtriser les tensions qui règnent entre les communautés de migrants et des communautés qui les accueillent en faisant plusieurs sensibilisation sur la résolution positive de conflit en informant la population que les migrants vénézuéliens ne sont pas les porteurs des malheurs,MonsieurFamiliar confirme que si le gouvernement affronte bien ces défis,la situation est porteuse à moyen et à long terme d’opportunités,de développement et de croissance.Malgré la manque d’experience en matiere de la gestion des migrants,le gouvernement Colombien profite de l’expérience des Organismes internationaux pour mieux maîtriser la situation.
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